Distance : 13,4 km
Départ : Les salines - Petite Rivière Noire
Arrivée : Hôtel Le Paradis
Temps : 3h (sans halte)
Difficultés : la vase, des passages difficiles le long du village de Coteau Raffin, donc préférable de traverser par les rues du village
Passage à marée haute : vaseux, un peu d'eau, préférable à marée basse, de l'eau jusqu'à la poitrine pour traverser un bras de mer au bout de la plage de Coteau Raffin juste avant de rejoindre la péninsule du Morne.
Participants : Adélaïde, Laure, Sophie
Une étape pour marcheurs tranquilles et contemplatifs, aimant aller à la rencontre des villageois. Pas de difficultés si on privilégie la route côtière à la mangrove. On traverse quelques villages de pêcheurs des plus authentiques de la côte ouest : Petite Case Noyale, Grande Case Noyale, Coteau Raffin. Seul passage un peu mouillé : de Coteau Raffin à l'hôtel Paradis, il faut choisir entre traverser un bras de mer avec de l'eau jusqu'à la taille, ou passer par la route qui s'éloigne de la côte. Devinez ce que nous avons choisi ?
Après les salines, nous longeons la mangrove et nous arrivons dans le village de Petite Case Noyale, un village dont l'activité est essentiellement tournée vers la pêche. Peu de voitures, juste le bruit des oiseaux et du vent sous un ciel d'azur.
A quelques brassées, l'ilot Malais nous tend les bras mais la boue noirâtre de la mangrove nous dissuade d'y mettre pied.
Nous continuons par la route côtière, et décidons de nous arrêter chez Moon, attirées par son minuscule restaurant décoré de peintures naïves qui illustrent son environnement proche : les réserves de cerfs sauvages, la mer, la mangrove, les rochers du lagon, le Morne et sa silhouette populaire. Un petit bijou mauricien ! Moon est accueillante, nous prenons le temps de nous asseoir et de nous rafraichir avec de délicieuses eaux de coco que son fils ou son neveu nous ouvre d'un coup de sabre pour en récupérer la crème de coco, substantifique moelle des iles tropicales.
Moon nous fait ensuite visiter son domaine "pied dans l'eau" à l'arrière de son petit restaurant. Quelques maisons simples où les différents membres des sa famille logent, mais une vue à couper le souffle sur la mer, sur le Morne au loin. Nous nous séparons presque comme des amies et nous continuons notre traversée tant bien que mal par la côte assez boueuse par endroit.
Finalement arrivées à Grande Case Noyale, la promenade par la jetée, plus proche de la route cotière, nous offre une plongée dans le pouls du village. Les hommes, assis, discutent tranquillement de leur pêche, certains jouent aux dominos, les femmes surveillent les enfants qui jouent pieds nus au ballon sous un grand banian. Ils viennent nous voir pour discuter et sourirent.
Finalement arrivées à Grande Case Noyale, la promenade par la jetée, plus proche de la route cotière, nous offre une plongée dans le pouls du village. Les hommes, assis, discutent tranquillement de leur pêche, certains jouent aux dominos, les femmes surveillent les enfants qui jouent pieds nus au ballon sous un grand banian. Ils viennent nous voir pour discuter et sourirent.
De l'autre coté de la route, l'église de Grande Case Noyale, construite en 1939, rassemblent parfois les paroissiens de Case Noyale et de Chamarel, charmant petit village des montagnes de l'arrière pays.
Toutes les ruelles de Grande Case Noyale mènent à la mer !
En fait, autant de plaisir à arpenter les ruelles qu'à longer la côte, alors nous alternons...
Des milliers de coquilles forment une plage au pied des barques de pêcheurs. Ces coquillages sont des praires - ou palourdes - et représentent le gagne-pain de quelques habitants qui arpentent la côte pour les chercher sur les plages de Case Noyale à Poudre d'or.
Maisons de pêcheurs
Encore des pêcheurs, partout des pêcheurs ....
Bonne cuisine, simple et familiale au Liverpool Snack de Grande Case Noyale
Riz frit
Mine frit
Bol renversé
Tout maurice est là !
Riz frit
Mine frit
Bol renversé
Tout maurice est là !
La côte, toujours le long de Grand Case Noyale, encore très authentique et parfois difficilement accessible
Le ventre déjà rempli par les mines frits du Liverpool, nous nous laissons tenter par un délicieux rôti tout chaud dans les rues de Coteau Raffin.
Malgré la gentillesse de l'accueil, la chaleur et la lourdeur de la digestion, nous repartons à travers les ruelles en direction du Sud. La balade prend tout à coup un intérêt tout autre. Ce village possède décidément des artistes qui ne ratent aucun mur du village ! De l'humour et de la gaité partout !
Arrivées au bout des ruelles de Coteau Raffin, nous traversons des groupes d'hommes ayant un peu arrosé leur dimanche à coup de bière et de rhum et qui nous interpellent gentiment... Mais bon...Nous continuons tout droit, peu rassurées, par l'arrière des maisons, traversant quelques cultures, avant de pouvoir enfin rejoindre la mer. Une mangrove s'étire devant nous. A mi-parcours, en allant vers l'hotel Paradis au pied du Morne Brabant, un bras de mer nous coupe le chemin. Seules options : faire demi tour, rejoindre le village de Coteau Raffin et longer la route. Ou se mouiller jusqu'à la taille. Nous avons choisi l'eau, les téléphones à l'abri et les sacs sur la tête !
Après le passage du bras de mer, comme par enchantement, nous découvrons une agréable allée bien dégagée dans une forêt longeant la côte
Le voici, le beau, le grand, le Morne Brabant, 550 mètres de haut, classé au patrimoine de l'Unesco en tant que paysage culturel du Morne depuis 2008 , S'il vous plait !
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