Distance : 10,5 kmDépart : Plage de la CambuseArrivée : Mahébourg Difficultés : la mangrove, le BarachoisPassage à marée haute : quelque soit la hauteur de mer, si vous voulez absolument longer la côte au plus près, vous marcherez dans l'eau à hauteur de taille notamment dans la mangrove puis dans le Barachois
Participants : Bénédicte, Cécile, David, Emma, Héloïse, Jérémy, Joël, Julien, Laure, Laurence, Virginie.
Une étape pleine de surprises ! Forcément ! Car si vous prenez la peine d'examiner la carte sur Google Earth, vous vous apercevrez que certains passages semblent dénués de plages et qu'il faudra donc se mouiller ou passer par la route... Si vous optez comme moi pour le premier choix, cela augure toujours quelques aventures !
L'annonce que j’avais préparée pour motiver une participation était encourageante : "cette étape est magnifique, elle longe à pied toutes les plages de Blue Bay et de Pointe D'Esny, donc prévoir baskets légères, chapeau et maillot de bain, un petit sac à dos avec un sandwich dedans."
Rien de plus.
Il ne sert à rien d'en dire trop, surtout lorsqu'on ne connait pas vraiment bien les lieux. Au pire, il y a la route !
Un dimanche matin, nous voilà partis, cheveux aux vents sous un soleil radieux depuis la plage enchanteresse de la Cambuse.
Quelques vendeurs de coco sont déjà-là.
L’eau est d'une tonalité outremer, brute et profonde.
C'est un bon début !
Nous arrivons rapidement à la pointe qui fait face à Blue Bay et à un îlot nommé « Deux Cocos ». Un parcours de golf serpente entre terre et mer.
Les bleus changent tout à coup, allant du turquoise au vert.
Sortez vos aquarelles !
Après avoir longé l'hôtel Shandrani, la plage s'arrête brusquement pour laisser place à la mangrove qui peuple tout le fond de la baie. La première difficulté est là, il faut faire un choix.
Certains d'entre-nous décidons de nous enfoncer dans les palétuviers en suivant un chemin de pêcheurs qui disparait sous la végétation mais très vite qui n'aboutit à rien.
Nous nous mettons à l’eau et nous éloignons des arbres pour avancer sur un fond rocheux et sableux, sans grande difficulté, tout en restant à quelques mètres des palétuviers.
L’eau est translucide, une merveille.
L’autre partie du groupe préfère louer sur le vif un bateau qui attend face à l'hôtel Shandrani afin d'éviter de se mouiller.
Ils ont la gentillesse de nous récupérer sur le parcours et le bateau nous dépose rapidement à la Pointe des Corps de garde.
La marche reprend tranquillement, entre bavardages et prises de photos. Nous longeons quelques criques puis un long bandeau de sable où se succèdent de petits hôtels et de belles villas…C’est le lieu idéal pour un pique-nique et nous en profitons largement.
Une fois posés sur le sable, la mer nous appelle de tous ses langages : mouvements, couleurs, embruns, reflets… Elle nous promet la fraicheur, la vitalité, la légèreté. Surtout, ne pas y résister !
Ce que nous avons fait.
Quel bain fabuleux, un bien-être absolu, la promesse mille fois tenue !
Nous repartons revigorés jusqu'à la Pointe d'Esny.
Son nom viendrait d’un géomètre qui a cartographié la zone. Aujourd’hui, c’est le beau quartier de Mahébourg avec des villas entourées de jardins qui trempent leurs pieds dans des eaux cristallines.
De la pointe d’Esny, nous faisons face à l’île aux Aigrettes qui est une réserve naturelle gérée par la Mauritius Wildlife Foundation. Des bénévoles et de jeunes étudiants mauriciens s’y relaient pour tenter de reproduire et de préserver la faune et la flore endémique de l’île Maurice.
Un peu plus loin sur la route côtière, vous pouvez acheter des tickets de visite dans un petit cabanon et embarquer sur un bateau qui vous y mènera.
Chaque ticket participe à financer les actions de la fondation et c’est une belle balade.
Nous atteignons le point d’embarcation de la Pointe Jérôme. Une eau translucide et des myriades de petits poissons colorés invitent un des enfants à sauter du quai dans ce décor digne de Wall Disney !
Des nuages noirs arrivent des montagnes.
Fini les plages.
Nous sommes obligés de marcher sur la route côtière.
Pour que la balade soit plus aventureuse et agréable, j’évite au maximum la route côtière ou les chemins qui s'éloignent de la rive, mais, il peut arriver qu’il n’y ait pas d’autres choix. C’est en général assez rare.
Une opportunité de quitter la route se présente juste après l’hôtel Preskil Island Resort. Un chemin longeant des bosquets semble tracé le long de la berge. Nous le suivons.
Nous finissons par arriver face à un barachois !
À Maurice, un barachois signifie une étendue d’eau protégée de la mer par une barre naturelle ou pas, ici il s'agit d'un tas de pierres construit par l’Homme. Ce barachois servait à élever des poissons mais surtout des crabes.
Plutôt que faire demi-tour, nous décidons de rejoindre Mahébourg droit devant, en équilibre sur le tas de pierres qui fait tout de même 800 mètres de long.
Rapidement l’opération s’avère difficile car les pierres ne sont pas plates et l’on s’y coince facilement les pieds.
La pluie commence à tomber.
Finalement, nous décidons d’avancer dans l’eau sans trop nous éloigner des pierres, coté intérieur. C’est plus rapide mais nous avons parfois de l’eau jusqu’à la taille, voire plus haut pour les enfants. De plus, il faut un peu de courage car l'eau y est trouble, habitée par des algues visqueuses et quelques traitres rochers.
Si les crabes résident toujours là, espérons qu’ils ne soient pas munis de grosses pinces et agressifs !
Après environ 200 mètres, nous apercevons devant nous un goulet par lequel l’eau de la mer entre et sort dans le barachois. Un pêcheur qui se trouve sur le muret, de l’autre côté du goulet, nous fait de grands signes et hurle !
Nous comprenons qu'il ne faut pas traverser cet endroit. Le courant y est très fort et peut nous emporter vers le large en cas de reflux.
Mille mercis pêcheur inconnu !
Pas d’autres choix que de nous éloigner du goulet en traversant l'eau du barachois en son milieu, loin de tout abri.
La pluie augmente, l’orage gronde au loin, des trombes d’eau se déversent sur nous et je prie intérieurement pour que mes chers compagnons de route ne me haïssent pas de les avoir entrainés dans une telle situation.
La fin du barachois est proche, il ne nous reste plus qu’à traverser une zone d’eau peu appétissante pour grimper sur un ponton qui nous amène à la route côtière toute proche.
Nous arrivons tous les 11 sur la route, trempés jusqu’aux os, dégoulinants de toutes parts, peu ragoutants, en recherche d’un taxi qui voudrait bien de nous…
Miracle, un mini-bus est là, avec 3 hommes à bord qui discutent autour d’une bière. Peu importe, ils nous accueillent gentiment et pour un tarif très raisonnable, nous ramènent à la Cambuse !
En fait, petite précision, vu notre état et notre nombre, Laurence arrivée la première sur les lieux, avoue avoir dû soudoyer peut-être même supplier ces pauvres hommes dans leur mini-van pour qu'ils nous ramènent lol.
Pour nos prochaines randonnées. Merci pour l’idée Laurence !
Participants : Bénédicte, Cécile, David, Emma, Héloïse, Jérémy, Joël, Julien, Laure, Laurence, Virginie.
Une étape pleine de surprises ! Forcément ! Car si vous prenez la peine d'examiner la carte sur Google Earth, vous vous apercevrez que certains passages semblent dénués de plages et qu'il faudra donc se mouiller ou passer par la route... Si vous optez comme moi pour le premier choix, cela augure toujours quelques aventures !
L'annonce que j’avais préparée pour motiver une participation était encourageante : "cette étape est magnifique, elle longe à pied toutes les plages de Blue Bay et de Pointe D'Esny, donc prévoir baskets légères, chapeau et maillot de bain, un petit sac à dos avec un sandwich dedans."
Rien de plus.
Il ne sert à rien d'en dire trop, surtout lorsqu'on ne connait pas vraiment bien les lieux. Au pire, il y a la route !
Un dimanche matin, nous voilà partis, cheveux aux vents sous un soleil radieux depuis la plage enchanteresse de la Cambuse.
Quelques vendeurs de coco sont déjà-là.
L’eau est d'une tonalité outremer, brute et profonde.
C'est un bon début !
Nous arrivons rapidement à la pointe qui fait face à Blue Bay et à un îlot nommé « Deux Cocos ». Un parcours de golf serpente entre terre et mer.
Les bleus changent tout à coup, allant du turquoise au vert.
Sortez vos aquarelles !
Après avoir longé l'hôtel Shandrani, la plage s'arrête brusquement pour laisser place à la mangrove qui peuple tout le fond de la baie. La première difficulté est là, il faut faire un choix.
Certains d'entre-nous décidons de nous enfoncer dans les palétuviers en suivant un chemin de pêcheurs qui disparait sous la végétation mais très vite qui n'aboutit à rien.
Nous nous mettons à l’eau et nous éloignons des arbres pour avancer sur un fond rocheux et sableux, sans grande difficulté, tout en restant à quelques mètres des palétuviers.
L’eau est translucide, une merveille.
L’autre partie du groupe préfère louer sur le vif un bateau qui attend face à l'hôtel Shandrani afin d'éviter de se mouiller.
Ils ont la gentillesse de nous récupérer sur le parcours et le bateau nous dépose rapidement à la Pointe des Corps de garde.
La marche reprend tranquillement, entre bavardages et prises de photos. Nous longeons quelques criques puis un long bandeau de sable où se succèdent de petits hôtels et de belles villas…C’est le lieu idéal pour un pique-nique et nous en profitons largement.
Une fois posés sur le sable, la mer nous appelle de tous ses langages : mouvements, couleurs, embruns, reflets… Elle nous promet la fraicheur, la vitalité, la légèreté. Surtout, ne pas y résister !
Ce que nous avons fait.
Quel bain fabuleux, un bien-être absolu, la promesse mille fois tenue !
Nous repartons revigorés jusqu'à la Pointe d'Esny.
Son nom viendrait d’un géomètre qui a cartographié la zone. Aujourd’hui, c’est le beau quartier de Mahébourg avec des villas entourées de jardins qui trempent leurs pieds dans des eaux cristallines.
De la pointe d’Esny, nous faisons face à l’île aux Aigrettes qui est une réserve naturelle gérée par la Mauritius Wildlife Foundation. Des bénévoles et de jeunes étudiants mauriciens s’y relaient pour tenter de reproduire et de préserver la faune et la flore endémique de l’île Maurice.
Un peu plus loin sur la route côtière, vous pouvez acheter des tickets de visite dans un petit cabanon et embarquer sur un bateau qui vous y mènera.
Chaque ticket participe à financer les actions de la fondation et c’est une belle balade.
Nous atteignons le point d’embarcation de la Pointe Jérôme. Une eau translucide et des myriades de petits poissons colorés invitent un des enfants à sauter du quai dans ce décor digne de Wall Disney !
Des nuages noirs arrivent des montagnes.
Fini les plages.
Nous sommes obligés de marcher sur la route côtière.
Pour que la balade soit plus aventureuse et agréable, j’évite au maximum la route côtière ou les chemins qui s'éloignent de la rive, mais, il peut arriver qu’il n’y ait pas d’autres choix. C’est en général assez rare.
Une opportunité de quitter la route se présente juste après l’hôtel Preskil Island Resort. Un chemin longeant des bosquets semble tracé le long de la berge. Nous le suivons.
Nous finissons par arriver face à un barachois !
Ce barachois servait à élever des poissons mais surtout des crabes.
Plutôt que faire demi-tour, nous décidons de rejoindre Mahébourg droit devant, en équilibre sur le tas de pierres qui fait tout de même 800 mètres de long.
Rapidement l’opération s’avère difficile car les pierres ne sont pas plates et l’on s’y coince facilement les pieds.
La pluie commence à tomber.
Finalement, nous décidons d’avancer dans l’eau sans trop nous éloigner des pierres, coté intérieur. C’est plus rapide mais nous avons parfois de l’eau jusqu’à la taille, voire plus haut pour les enfants. De plus, il faut un peu de courage car l'eau y est trouble, habitée par des algues visqueuses et quelques traitres rochers.
Si les crabes résident toujours là, espérons qu’ils ne soient pas munis de grosses pinces et agressifs !
Après environ 200 mètres, nous apercevons devant nous un goulet par lequel l’eau de la mer entre et sort dans le barachois. Un pêcheur qui se trouve sur le muret, de l’autre côté du goulet, nous fait de grands signes et hurle !
Nous comprenons qu'il ne faut pas traverser cet endroit. Le courant y est très fort et peut nous emporter vers le large en cas de reflux.
Mille mercis pêcheur inconnu !
Pas d’autres choix que de nous éloigner du goulet en traversant l'eau du barachois en son milieu, loin de tout abri.
La pluie augmente, l’orage gronde au loin, des trombes d’eau se déversent sur nous et je prie intérieurement pour que mes chers compagnons de route ne me haïssent pas de les avoir entrainés dans une telle situation.
La fin du barachois est proche, il ne nous reste plus qu’à traverser une zone d’eau peu appétissante pour grimper sur un ponton qui nous amène à la route côtière toute proche.
Nous arrivons tous les 11 sur la route, trempés jusqu’aux os, dégoulinants de toutes parts, peu ragoutants, en recherche d’un taxi qui voudrait bien de nous…
Miracle, un mini-bus est là, avec 3 hommes à bord qui discutent autour d’une bière. Peu importe, ils nous accueillent gentiment et pour un tarif très raisonnable, nous ramènent à la Cambuse !
En fait, petite précision, vu notre état et notre nombre, Laurence arrivée la première sur les lieux, avoue avoir dû soudoyer peut-être même supplier ces pauvres hommes dans leur mini-van pour qu'ils nous ramènent lol.
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